La série: Vérité

Je vais vous avouer un petit secret. Pour une fois, je ne sais pas comment commencer cet article! Ben oui, quoi! Un livre dont l’extrait traînait dans mon dossier d’extraits sélectionnés en attente d’être acheté, dont j’ai fait l’acquisition lors de la GrosseOP et qui a attendu que j’achète les tomes suivants avant d’être lu, ça n’a plus rien d’original. Ça devient même un tantinet redondant. Bon, il faut voir le bon côté des choses. L’explication du pourquoi je ne savais pas comment débuter à fait une intro pas pire qu’une autre! Tout cela pour dire que je viens de terminer la série Vérité de Dawn Cook et que je vous en parle.

Synopsis tome 1 : Vérité Première

La magie n’existe pas. C’est un lieu commun. Tout le monde sait cela. Il y a bien les shaduf qui peuvent prédire les morts ou les septhama qui voit les fantômes, mais ce n’est pas pareil. Ce ne sont que des bizarreries. Ça ne change rien au fait que la magie n’existe pas. Alors pourquoi la mère d’Alissa l’a-t-elle jeté sur les routes à la recherche d’une forteresse mythique? Les histoires de son père n’étaient que contes pour dormir. Elles ne pouvaient être vraies… Si? Strell rentre chez lui après de longues années sur les routes à peaufiner son métier de ménestrel. Toute sa famille est morte, cinq ans plus tôt, sans qu’il n’en sache rien. En deuil, il fait demi-tour. S’il n’y a plus rien pour lui dans les plaines, il retournera sur la côte. En chemin, il croise Alissa. Elle s’est blessée, il a une carte et le temps presse. L’hiver approche. Dès que la neige tombera, les cols deviendront impraticables. Il ne peut l’abandonner.

Synopsis tome 2 : Vérité Cachée

Alissa ne croyait pas à la magie. Elle est pourtant bien la fille de son père. Le livre de la Vérité Première a été retrouvé. Il est, tout comme la forteresse, entre les mains de Bailic, l’assassin de son père, des gardiens et des maîtres. Des maîtres, il n’en reste qu’un seul, Talo-Toecan. Une nouvelle partie s’engage. Bailic ne parvient pas à ouvrir le livre et il en a besoin pour déclencher une guerre. Il croit, avec justesse, que l’une des deux personnes qu’il retient peut l’ouvrir. Toutefois, il se trompe sur laquelle. Pendant qu’il tente de former Strell, et que celui-ci fait semblant d’apprendre, Talo-Toecan commence l’apprentissage d’Alissa. Le livre l’appelle, mais elle ne peut s’en approcher avant d’être prête.

Synopsis tome 3 : Vérité Oubliée

Alissa a lu la Vérité Première, elle est devenue un maître. Désormais, elle peut passer de sa forme humaine à celle de raku. C’est bien, mais un petit accident lors de l’une de ses transformations la ramènera dans le passé et elle ne sait comment revenir. Elle doit pourtant le découvrir. Sans repère, le pacte qu’elle a fait avec sa moitié animale a du mal à tenir. Si elle ne trouve pas une solution, elle redeviendra sauvage. Elle veut rentrer chez elle et retrouver Strell!

Synopsis tome 4 : Vérité Perdue

Les maîtres étaient partis et n’étaient jamais revenus. Sans nouvelle, sans trace d’eux, Talo-Toecan les pensaient morts. Mais voilà qu’il apprend qu’Alissa, depuis très longtemps, fait des rêves étranges. Des rêves qui, en fait, n’en seraient pas vraiment. Sans le savoir, depuis des années, elle communiquerait avec une jeune raku. Tout espoir n’est pas perdu. Avec ses amis, Alissa part à leur recherche. Mais Keribdis avait-elle vraiment envie qu’on les retrouve?

 

Juste avant de commencer la lecture de cette série, j’avais lu un commentaire concernant le premier tome. En substance, ça disait qu’à l’origine, le tome 1 et 2 aurait dû n’en faire qu’un et que cela se remarquait par l’absence d’action, dommageable selon lui, de la première partie du tout. Je ne sais pas si ses allégations concernant les divisions sont fondées ou non. Par contre, je ne suis pas d’accord avec lui pour le reste. La partie qu’il lui a déplu fut ma préférée! La jeune femme, innocente et naïve, ayant vécu plutôt isolée, ne connaissant rien d’autre que sa petite ferme, était attachante. Elle avait son petit caractère, des sautes d’humeur excessives, mais bon, ce n’est pas nécessairement mauvais. Ce sont des bases pouvant enrichir un personnage lors de son évolution. Sauf que… Je dirais bien que ça s’arrête là… mais non, c’est pire. Au fil de l’histoire, plutôt que de prendre de la maturité et l’assurance en cohérence avec ses épreuves et son identité propre, elle retombe en enfance et devient juste plus bornée. Quand l’action a commencé dans le tome 1, je me suis littéralement ennuyée! Sérieusement, nous avons une fille d’une vingtaine d’années, qui sait sa vie et celle de son très cher ami menacées, qui fait des efforts et prend des précautions pour assurer la viabilité de leur petite comédie et qui gâche tout parce que… Oh un petit bout de terre de au printemps! Là de la menthe, là je ne sais pas quoi… Il faut désherber, jouer dans la boue et ne pas se rendre compte qu’on fait toujours l’exercice à la place de l’autre. J’aurais cru voir une enfant de 3 ans qui veut jouer et qui ne comprend pas qu’elle doit rester avec sa maman. Vous l’aurez compris, ou pas, je sors de cette lecture mitigée. C’est bien écrit. L’histoire est bien structurée. C’est agréable à lire. Si ce n’est que les enfantillages de l’héroïne deviennent insupportables et que ça ne rend que plus flagrant plusieurs erreurs de cohérence. Par exemple, elle fait une fixation sur ses pieds. Au début de la série, elle dit qu’elle sait bien que dans les contreforts où elle a grandi certains vont pieds nus, mais sa mère est originaire des plaines et lui a transmis sa culture à ce sujet, où c’est un grand tabou. Puis plus loin, tout est mélangé et ça devient un point de la culture des contreforts. Selon les chapitres, son voyage dans le passé est 3 siècles, 3 siècles et demi, 4 siècles ou 4 siècles et demi plus tôt. Chouette, il faut choisir alors?! Ce ne sont que des exemples parmi tant d’autres. Au final, parfois je me laissais emporter par le récit, à d’autres moments je m’ennuyais. Je m’attachais aux personnages puis déplorais que le grand méchant ne soit qu’un bouffon. La série Vérité de Dawn Cook n’est pas mauvaise en soi, mais peut-être s’adresse-t-elle à un public plus jeune qui pourra s’y identifier et remarquera mois toutes les erreurs.


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