La trilogie: Terre de héros

On n’échappe pas à l’invasion de Bragelonne! Enfin moi… Ou plutôt si, je finirai bien par m’en sortir. Viendra le jour où malgré, ou à cause, de leur promotion, j’aurai épuisé leur catalogue et devrai le faire le tri dans leur nouveauté. Ce sera plus léger. En attendant, alors qu’il me reste deux séries provenant de la dernière GrosseOP à compléter, voilà qu’ils sortent quelques intégrales. Je vais pour les découvrir, l’une m’intrigue… Euh… J’ai intérêt à me dépêcher de l’acheter avant qu’elle disparaisse! Et voilà comme je me suis retrouvée à lire Terre de héros et de Richard Morgan. Je vous en parle.

Synopsis tome 1 : Rien que l’acier

Des années plus tôt, une guerre a uni l’humanité contre un ennemi commun, des Épineux, des lézards accompagnés de dragons. La paix est revenue et les héros de ces grandes batailles… ont survécu. Rejeté par sa famille en raison de son homosexualité, Ringil vit au jour le jour, en racontant ses vieilles histoires de gloires. En apprenant que sa cousine Shérin a été vendue comme esclave, il accepte de décrocher de nouveau son épée pour partir à sa recherche. Archeth est une métisse, moitié humaine, moitié kiriath, la dernière représentante de ce peuple disparu. Elle est désormais la conseillère, amère et droguée, d’un empereur décadent qu’elle affectionne et méprise à la fois. Envoyée en mission, elle entrevoit une menace aux frontières de l’empire. Egar est revenu dans ses steppes natales auréolées de son titre de Tueur de Dragons. Il a pris la tête de son clan. Ce qui n’est pas pour plaire à tout le monde. Trois héros, trois frères d’armes, pour qui le destin s’est mis en marche.

Synopsis tome 2 : À pierre fendre

Après avoir secouru sa cousine, Ringil a accepté de la venger. Mais voilà, l’esclavage est légal. Ses actions dérangent. Renié par son père, sa tête mise à prix, il fuit tout en s’attaquant à l’esclavage. De passage à An-Monal, Archeth récupère un étrange Pilote, au propos plus étrange encore, qui prétend être tombé du ciel. Et de son côté, Egar enquête sur un fait troublant. La Citadelle n’engage habituellement pas ceux de sa race. Pourquoi a-t-elle changé d’avis? Qu’est-ce que ça cache? Entre les jeux des dieux et les préparatifs de retour des dwendas, le filet se resserre.

Synopsis tome 3 : Jusqu’à l’âme

Cette mission dans les îles du nord était une perte de temps. Pourquoi le Pilote a-t-il tant insisté pour les envoyer là-bas? Ce mystère plane encore et toujours alors que les choses se précipitent. L’empereur a déclenché une guerre contre la Ligue. L’expédition est du mauvais côté de la frontière. Attaqués, fait prisonniers, le chemin sera long pour qu’ils puissent rentrer chez eux.

 

Je ressors mitigée de ma lecture de la Terre de héros de Richard Morgan. Ce n’est pas mauvais en soi, bien au contraire. L’histoire est riche, l’intrigue complexe et bien conçue. Elle a tous les éléments pour faire une grande œuvre! Mais voilà, j’aurai beau dire, faire et avoir, comme tout un chacun, mes mauvais côtés, par nature je suis plutôt une fille gentille et positive. J’ai tendance à chercher un bon côté dans le malheur, quelque chose de beau dans la laideur. Quand un auteur exprime l’exact contraire, j’ai du mal. Ça ne va pas à ce point dans cette série. Terre de héros se situe à la limite de ma tolérance. Dans la description sur Amazon, on pouvait voir que quelqu’un l’avait décrit comme couillu, brutal et sans compromis. Moi, j’aurais plutôt dit cynique. L’auteur me donne l’impression d’avoir des comptes à régler et de se servir de ses livres comme médium pour le faire. C’est son droit et je suis certaine que plusieurs vont adorer ça. Mais moi, la déchéance sous la victoire, la crasse derrière la grandeur, ce n’est pas tant ma tasse de thé. À petite dose, parce que le monde n’est pas parfait et que ça peut enrichir une intrigue, je ne dis pas. Par contre, si c’est étalé tout du long… Ici, il n’y a pas de héros courageux, muni d’un solide sens moral et de grands idéaux. Ils savent se battre et ont été manipulés pour se retrouver au bon (ou mauvais) endroit au mauvais moment. Entre le cliché et son antithèse, il y a un équilibre qui ne me semble pas avoir été atteint. Je trouve ça dommage parce que je réalise qu’il aurait suffi d’aborder exactement la même histoire avec un angle un peu différent et une vision moins… lugubre, pour qu’elle puisse peut-être rejoindre mes préférés. Alors que là, je ne crois pas que j’aurai envie de la relire.


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