C’est parti pour Le cœur de l’Oealys, tome 3 : Le prince

Avant de commencer à écrire, je rédige un plan. Pour le tome 1, la prophétie, il m’avait fallu 2 ou 3 jours. Le plus complexe avait été de bien équilibrer l’histoire tout en y insérant les éléments nécessaires pour mettre en place la saga, même si certains ne trouveront de sens que dans un tome plus lointain. Il s’était aussi avéré assez imprécis. Il y avait des oublis et des chapitres trop longs. À l’origine, 29 chapitres étaient prévus, au final il y en a eu 39, avec le même texte! Pour le tome 2, la nouvelle reine, ça a été plus simple. En quelques heures, c’était réglé, et il s’est surtout enrichi au fil l’écriture. Pour le tome 3, le prince, c’est une tout autre histoire. Comparativement aux deux autres, il va dérouler sur une période plutôt et durant ce temps, il va se passer beaucoup de choses! Et parfois, c’était un véritable casse-tête. Que j’ai réussi à résoudre la semaine dernière.

Bref, après un petit contretemps, ça y est, c’est parti, la rédaction du tome 3 du cœur de l’Oealys, le prince, est commencée! Un petit aperçu, ça vous dit? Pour l’occasion, je vous offre le prologue. Bonne lecture!

Prologue

La vie est affaire de choix. Consciemment ou non, par instinct ou après mûres réflexions, à chaque minute, à chaque instant, nous en faisons. Clignerais-je ou non des yeux. Tournerais-je à droite ou à gauche. Mangerais-je du pain ou de la brioche. M’insurgerais-je contre une iniquité ou l’accepterais-je placidement. Inspirerais-je la prochaine bouffée d’air ou tenterais-je de m’asphyxier… Certaines de ces décisions sont insignifiantes et ne portent pas à conséquences. D’autres bouleversent tout et engagent notre avenir, ou celui des autres.

Il est parfois si tentant de prétendre ne pas avoir le choix. Quelles peuvent bien être les alternatives d’un condamné conduit à l’échafaud?! Pour lui, il est trop tard. Soit il fait face à une grave injustice, soit il a déjà épuisé toutes les occasions où il aurait pu prendre de bonnes résolutions et retrouver le droit chemin. Désormais, il va mourir. C’est un fait établi. Toutefois, il peut encore déterminer le comportement qu’il adoptera. Essayera-t-il de s’enfuir, se débattra-t-il, s’effondrera-t-il en pleurs ou fera-t-il preuve de dignité? Certes, ce ne sont pas là des choix très reluisants et ils ne modifieront en rien la finalité, ce n’en sont pas moins.

Jusqu’alors, j’avais laissé les autres dicter les miens. Aiguillonnée par ce qu’écrivaient dans le ciel ces satanées étoiles, j’avais été poussée sur un chemin balisé par ce que l’on attendait de moi, ce que l’on avait fait de moi. Par la peur des conséquences, si je n’avançais pas. Je m’étais rebellée. Je m’étais sentie déchirée entre ce que mon cœur réclamait et ce que je devais faire. Et pourtant, j’avais continué, sans relâche. J’avais appris à dissimuler mon ressenti et, à l’usage, j’y étais devenu plutôt habile. J’étais presque arrivée à me convaincre moi-même.

Ça en est assez.

Mon cœur bat la chamade. J’ai la gorge nouée par l’émotion. Tout autour de moi, à une exception près, tous sont agenouillés. Je ne vois qu’une étendue de nuques inclinées. Pour eux, pour moi, je ne peux plus vivre comme je l’ai fait.

Il est plus que temps que je fasse mon propre choix.


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