La Vengeance du diamant rouge de Louise Diebold

La Vengeance du diamant rouge de Louise Diebold

Délaissant la plateforme Simplement.pro le temps d’un sp, je reviens avec un qui m’a été proposé par Librinova, soit La Vengeance du diamant rouge de Louise Diebold. Pour être honnête, j’aurais dû avoir fini le livre et écrit cet article il y a déjà plusieurs jours. Mais pour une fois, je ne ferai pas de mea culpa! J’ai reçu ma première dose du vaccin contre la Covid. Comme ça arrive parfois, j’ai eu de légers effets secondaires. Vraiment rien de grave, mais qui ce sont accompagnés d’une grande fatigue qui m’a tout fait laisser en plan. Donc voilà, je suis en retard, mais je ne vais pas m’en plaindre, c’est au contraire une bonne nouvelle et j’encourage tout le monde à faire de même qu’on sorte au plus vite de cette crise!

Ceci dit, assez parler de moi, voyons plutôt de quoi parle La Vengeance du diamant rouge de Louise Diebold. Tiens, un petit jeu… Selon vous, ai-je écrit ce résumé où j’ai copié la 4e de couverture?

La Vengeance du diamant rouge de Louise Diebold
Synopsis

Un amour oublié, un combat mythique… Une sombre terreur règne sur la Russie. Les Mélanov, secte puissante et redoutable, y étendent leur influence jusqu’à faire grandir leur ombre sur la France.

Une adversaire de taille se dresse contre eux : Anastasia Pétrichov, une jeune femme amnésique qui ignore jusqu’à son véritable nom. Recueillie en secret par un couvent russe à quinze ans, elle est entraînée à combattre les Mélanov par son mentor, Liouba. Une colère immémoriale gronde en elle, sans qu’elle parvienne à s’expliquer pourquoi. Malgré sa soif de savoir, elle comprend toutefois qu’elle devra lutter contre la secte toute-puissante pour lever le voile sur ses terribles origines. La clé se trouve pourtant au plus près : dans ce mystérieux diamant rouge qui hante ses rêves. Une trahison odieuse lance la première bataille. L’entraînement est terminé, Anastasia doit faire face à son avenir pour avoir une chance de connaître son passé.

Mon avis

Le diable est dans les détails. Quand une histoire commence en 1010 en Russie, ça a tendance à me faire tiquer. Le pays n’existait pas encore à cette époque. Mais, en fait, le diable est parti en vacances! Car, à une exception près, tout ce qui pouvait me laisser songeuse n’avait pas vraiment d’importance. La Vengeance du diamant rouge de Louise Diebold a beau se dérouler en France et en Russie, le récit ne s’ancre pas dans le quotidien de ses habitants, école, boulot, loisirs. Il est suffisamment décalé pour que j’aie eu l’impression d’être dans une réalité alternative. Et dans un univers parallèle, il n’y a aucun mal à ce que certaines choses soient différentes, n’est-ce pas?

Cela étant dit, entrons dans le vif du sujet. Qu’en est-il de cette histoire, justement? Prenant comme point de départ la pouvoir des cristaux que la tendance New Age avait popularisé et une pincée de mythologie, Louise Diebold nous a concocté avec La Vengeance du diamant rouge une grande aventure originale, créative, pleine d’actions, de rebondissements et de surprises. Il y est question (étonnant avec le titre!) d’une vengeance qui se poursuit sans relâche à travers les âges, qui attend son élue pour être pleinement accomplie et prendre fin. On y explore les liens interpersonnels, du grand amour, à celui fraternel en passant par tous ceux que l’on peut tisser avec le temps et comment ils peuvent nous influencer. Cet aspect sentimental apporte un soupçon de douceur au milieu de quelque chose de plus sombre. C’est d’autant plus vrai lorsqu’on songe que tout débute avec une trahison…

La Vengeance du diamant rouge de Louise Diebold a donc, à mon sens, un côté plus psychologique par-delà l’action qui nous tient en haleine. Vue de cet angle, les personnages auraient peut-être pu être un peu plus approfondis. Ça aurait pu être plaisant d’aller plus loin que la surface des choses. Toutefois, là, je chipote sur les détails. Tels qu’ils sont, ils sont tout de même très bien. Ils ont tous une personnalité propre bien campée, sans être trop clichés ou tous calqués sur le même moule. Le gourou est peut-être un chouia stéréotypé, mais sans que ce ne soit dérangeant. En général, ils sont plutôt attachants et c’est agréable d’apprendre à les connaître.

Jusqu’ici, c’est plutôt pas mal et prometteur. Croyez-moi, j’aimerais m’arrêter là. Hélas, je ne peux pas si je veux être objective. Le prochain point devient délicat a abordé, en particulier parce  qu’il s’agit d’un livre, ce qui le rend incontournable. Il s’agit de la plume de l’auteure. Je me dois d’abord de préciser que je n’aime pas tellement la narration au présent. Je trouve que ça rend un texte moins fluide. Cela dit, c’est un choix de l’auteur, je le respecte, et de rares exceptions ont réussi à me surprendre et à me le faire aimer dans leur livre. Malheureusement, ce n’est pas le cas avec La Vengeance du diamant rouge de Louise Diebold. Pire… Dès que l’histoire nous raconte quelque chose qui s’est déroulé dans le passé, le temps des verbes devient… hasardeux et pas toujours approprié. Si on ajoute à cela un vocabulaire ampoulé, l’ensemble m’a donné une lecture plutôt lourde. Le mieux que je puisse dire, c’est que ce style n’était pas pour moi. Je trouve cela vraiment dommage parce que cela desservait une histoire qui autrement était vraiment bonne!

En résumé, la plume de l’auteur ne m’a pas convenu. Il y a en cela une grande part de subjectivité, peut-être que vous, elle vous rejoindra davantage. Si c’est le cas, et bien, La Vengeance du diamant rouge de Louise Diebold devrait vraiment vous plaire. En ce qui me concerne, j’ai tout de même bien aimé la découvrir.


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