Le chant des Lames, tome 1 : L’Initiation de Jérémy Muller

Le chant des Lames, tome 1 : L’Initiation de Jérémy Muller

Je vais être vilaine. Eh oui, si vous êtes un habitué de mon blog, vous savez que ça m’arrive parfois… et que ce n’est jamais très méchant. Qu’est-ce que je vais faire cette fois? Je ne rédigerai pas de synopsis sur Le chant des Lames, tome 1 : L’Initiation de Jérémy Muller, je vais copier celui fourni par l’auteur. Pourquoi? Ben, il a fait du bon boulot et j’ai la flemme d’écrire quelque chose qui serait sensiblement pareil. Je me taperai sur les doigts plus tard.

Après cette entrée en matière plutôt paresseuse, je vous dirai donc, au cas où vous ne l’auriez pas compris, ce qui serait étonnant, qu’en service presse, je viens de lire Le chant des Lames, tome 1 : L’Initiation de Jérémy Muller et en remerciant l’auteur de sa confiance, je vous en parle.

Le chant des Lames, tome 1 : L’Initiation de Jérémy Muller
Synopsis

Une guerre éternelle fait rage depuis des millénaires à Terratrania, où cohabitent les pouvoirs du Vent, de la Terre, de l’Eau, du Feu et du Sacre. Elle oppose les Seigneurs Noirs du Nord aux peuples libres dans la quête des épées légendaires et de la domination qu’elles confèrent. Mais lorsque l’une d’elles est retrouvée, c’est le destin de tous qui s’apprête à basculer.

Suivez les pas de Gaïa, une talentueuse Terrum rêvant de devenir Mage, et de Kasen, le mystérieux Sacrum ne jurant que par les Bishnus. Leur rencontre sera le point de départ d’une épopée qui les liera comme jamais ils n’auraient pu l’imaginer.

Mon avis

Je ressors de cette lecture mitigée. Pour être claire et éviter les malentendus, autant le préciser tout de suite, Le chant des Lames, tome 1 : L’Initiation de Jérémy Muller est un bon livre. Je ne donne jamais de note sur mon blog. Je le fais ailleurs, mais dans l’absolu, je n’aime pas trop ça. Je préfère exprimer mon ressenti que de le chiffrer. Je ferai ici une exception pour mieux illustrer mon propos. Sur le site de Simplement, je lui ai accordé une note de 15/20. Ce n’est pas si mal. Alors pourquoi suis-je si partagé?

Parce qu’il y a un certain décalage dans ce livre qui teinte toute l’histoire et hélas, pas nécessairement dans le bon sens. De la manière dont s’est écrit et le style utilisé, avec les réactions des personnages et leurs comportements, j’avais l’impression de lire un livre écrit pour des adolescents et mettant en scène des adolescents. Et là je parle de lecteurs de 12 ans et plus et de héros entre 15 et 16 ans. Ce n’est pas si mal en soi, il en faut pour tout le monde et j’ignore la cible que visait Jérémy Muller. Le hic, c’est que les personnages principaux ont 20 ans et qu’entre cela et les termes abordés, il est courant de s’adresser à un public légèrement plus âgé. Vous comprendrez que c’est un point difficile à ignorer. Néanmoins, maintenant que j’en ai parlé, on va le laisser de côté pour se pencher sur le reste.

Le chant des Lames, tome 1 : L’Initiation de Jérémy Muller nous entraine dans un univers où la modernité côtoie la fantasy, où les voitures, les motos et les radios sont aussi courantes que la magie et les combats à l’épée. C’est tout un monde complexe dont ce premier volet ne fait qu’effleurer les secrets. Une guerre fait rage. Dans ce conflit, le camp des bons et des méchants semblent bien définis. Mais, est-ce si simple? Très vite, on en vient à se demander s’il n’y a pas davantage derrière tout ça et… Et bien, je n’en sais rien. Pour cela, il va me falloir attendre la suite. Comme son titre l’indique, ce n’est qu’une initiation…

Enfin, c’est surtout celle des personnages. Tout débute avec une rentrée scolaire, celle de dernière année, et la rencontre de ces jeunes sur qui vont reposer tant de choses. C’est l’année de tous les espoirs, de tous les efforts pour atteindre leur objectif. On les voit évoluer ensemble, surmonter les obstacles et s’entraider, sur un fond de romance. Le tout sachant que s’ils réussissent, les couples seront séparés par leur vocation. Il ne peut y avoir de relation entre un Mage et un Bishnu. Quoique… Cela ne pourrait-il pas changer?

J’ai peu de choses à dire sur ces personnages, que ce soit en bien ou en mal. La seule chose qui ressort vraiment les concernant, c’est qu’ils sont attachants. Avec leurs qualités ou leurs défauts, au fil de la lecture, à suivre leur aventure, on s’attache de plus en plus à eux. Et quelque part, c’est le principal.

Quant à la plume de l’auteur, c’est un premier livre. Ce n’est pas une critique. C’est juste que dans un cas comme celui-là, je pardonne plus facilement qu’elle ne soit pas aussi affirmée qu’elle pourrait l’être ou qu’elle soit un peu plus scolaire, pour seulement retenir qu’elle était agréable à lire. Autrement dit, le qualificatif le plus approprié selon moi serait : prometteuse.

En résumé, ma lecture de Le chant des Lames, tome 1 : L’Initiation de Jérémy Muller a été plaisante. Ce livre n’est pas parfait, il a des défauts, mais il n’en est pas moins bon. Avec lui, nous découvrons les débuts de ce qui pourrait être une grande épopée. Ai-je tort, ai-je raison? J’ai l’impression que la suite va nous surprendre et j’ai très hâte de la découvrir. Maintenant, à vous de vous faire votre propre opinion!


Commentaires

Une réponse à “Le chant des Lames, tome 1 : L’Initiation de Jérémy Muller”

  1. Avatar de Jérémy Muller
    Jérémy Muller

    Bonjour et avant toute chose, merci pour cette chronique très bien écrite et pleine d’encouragement car en effet, L’Initiation est mon premier livre. Je souhaiterai néanmoins donner des clés de lecture car votre chronique a fait naître ce besoin en moi, en aucun cas pour remettre en question votre avis qui je le redis, est vraiment bien exprimé.

    Le Chant des Lames a été écrit en ne visant aucun public, pour la simple et bonne raison que sans mes proches, il n’aurait jamais été publié. J’ai coutume de dire que je n’ai pas écrit le livre, mais qu’il m’a écrit. Il m’accompagne depuis mes 20 ans (j’en ai bientôt 37) et son rôle était simplement de mettre à plat les questions que je me posais, les mythes dans lesquels je croyais, les doutes, les certitudes auxquels chacun d’entre nous fait face. Certains tôt, certains tard. Et 20 ans, c’est justement l’âge des personnages au début de l’histoire. J’aime à croire qu’on a tous été à un moment de notre vie une Gaïa ou un Kasen. Et c’est là qu’est le premier niveau de lecture : une Initiation à l’âge adulte, avec un regard parfois envieux, parfois critique sur son adolescence, sur l’amitié, sur ce dont on rêve et ce qu’est la réalité de notre quotidien.

    Terratrania est un monde que j’imagine depuis ma plus tendre enfance. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai posé des mots sur lui aux alentours de 10 ans, avec une idée toute bête : que serait notre Terre si elle était baignée de magie ? Terratrania, c’est ma maison, mon refuge avec ses mythes, ses défis, ses contradictions. Et en même temps, il est familier car on connaît tous quelqu’un qui pourrait s’assimiler à tel ou tel personnage. Ils nous sont attachants parce qu’ils pourraient être nos amis, nos parents, notre amour. Et c’est là qu’est le deuxième niveau de lecture : une Initiation du lecteur à Terratrania, un bref lever de voile sur un monde à la fois familier et étranger qui arrive à un moment charnière de son histoire.

    Ensuite, et vous l’avez très bien écrit sans divulguer l’intrigue (et je vous en remercie), c’est une entrée en matière des personnages dans ce moment clé dans les évènements de Terratrania, car rien n’est blanc, rien n’est noir. Tous commencent à peine à comprendre qu’ils ne sont que les éléments de quelque chose qui les dépasse et c’est ici que se trouve le troisième niveau de lecture : c’est à la fois pour les personnages et pour le lecteur une Initiation au fait que nous ne sommes que de toutes petites parties d’un tout qui est bien plus grand que nous, bien plus grand que la somme de nous tous. Le fameux Grand Flux…

    Enfin, il y a un quatrième niveau de lecture du titre qui est, lui, très personnel. Vous l’avez écrit : c’est mon premier roman. Et c’était une longue Initiation à cette tâche si ardue qu’est l’écriture 😉
    Alors, pour conclure ce (long) commentaire : Merci. Merci de participer à ce rayon de soleil qu’est Le Chant des Lames pour moi, et merci d’animer ce feu qui est en moi quand il s’agit d’en parler.

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