La Chronique des Joyaux, tome 1 : Le crépuscule violet de Mélanie Dufresne

La Chronique des Joyaux, tome 1 : Le crépuscule violet de Mélanie Dufresne

Que dire en entrée en matière… Deux idées se chamaillent dans ma tête. La première est que cet article aurait dû être écrit il y a 2 ou 3 jours. Je suis en retard. Heureusement, c’est selon mes habitudes de critiquer dès la fin de la lecture et non en raison de mes délais, l’honneur est sauf. La seconde est que mon côté légèrement chauvin  a apprécié l’occasion de lire une auteure québécoise. Mais, je vais laisser cette lutte de côté car le plus important est qu’en service j’ai lu La Chronique des Joyaux, tome 1 : Le crépuscule violet de Mélanie Dufresne et en la remerciant de sa confiance, je vous en parle!

La Chronique des Joyaux, tome 1 : Le crépuscule violet de Mélanie Dufresne
Synopsis

Dans le Nord, six châteaux fonctionnent sur le même modèle. Chacun a été construit sur l’un des sept joyaux. Des joyaux conscients qui vivent en synergie avec la population sur leur terre. En guise de lien entre eux et les gens, ils se sont créé des incarnations de chair et sang immortelles, les précieux. Les précieux ont la tâche de veiller à la protection et au bien-être des habitants. Pour ce faire, ils doivent se lier au Seigneur du château et à un maître d’armes.

Sabaya est la précieuse du château Violet, pétillante et aimée de ses gens. Puisqu’elle a la capacité de prolonger leur vie et qu’elle en a bien pris soin, elle n’a connu que deux maîtres d’armes. Mais, voilà… Le second n’était peut-être pas le meilleur des choix, elle n’avait pas réussi créé un début de lien avec un potentiel remplaçant et il est mort lors d’une attaque de gargouilles. Le Seigneur part en mission urgente afin de trouver un autre candidat. Car la menace plane toujours et le château est affaibli, en particulier en son absence.

C’est dans ces circonstances, à la veille d’une attaque qu’arrive une caravane. Jonas avait été engagé pour la protéger à titre de mercenaire. Ce n’est qu’un moyen de parvenir à ses fins, il ne rêve que de venger sa famille et de sauver son père. Mais si le destin avait prévu autre chose pour lui? Pourrait-il être celui que Sabaya attendait? Celui dont leur survie pourrait dépendre?

Mon avis

Certains genres littéraires sont très codifiés. Pour ne pas dire, quand il s’agit de romance, qu’il a tellement servi qu’il en est devenu prévisible. En d’autres termes, il vient un temps où l’on doit admettre qu’on ne peut pas réinventer la roue. Pourtant, on continue d’écrire sur le sujet et de nombreux livres de la sorte sont régulièrement publiés. Pourquoi? Parce qu’il reflète un aspect incontournable de nos existences? L’amour. Peut-être… Mais je dirais surtout que c’est parce que certains représentent des petits plaisirs coupables que l’on dévore sans modération. Et il s’avère que c’est le cas avec La Chronique des Joyaux, tome 1 : Le crépuscule violet de Mélanie Dufresne.

Bien sûr, ici il est question de romance fantasy. Cette variante permet d’élaborer un contexte plus original, et quelque peu utopique. Sabaya est vive et pétillante. Grâce à sa collaboration, le peuple est heureux et prospère. Il n’y a pas de misère, ni de pauvreté, pas de mendiants, ni de voleurs. Des cyniques diraient un véritable monde de bisounours. Moi, je dirais quelque chose de bon et de positif que même la guerre et les morts n’arrivent pas à ternir. Le choix de mes mots va vous sembler étrange, en tout cas, il me paraît bizarre à moi, mais c’est celui qui me vient naturellement. J’ai trouvé que cela rendait l’histoire rafraîchissante et agréable.

Les personnages sont simples, mais bien conçus, crédibles et attachants. Ils flirtent un peu avec les stéréotypes du genre, sans y tomber vraiment et sans surtout que ce ne soit dérangeant. À une exception près, et encore, c’est que je cherche les poux parce qu’une critique objective se doit de relever le bon et le mauvais et je manquais de point négatif. Tyrak était cliché. Dès les premières lignes à son sujet, j’avais déjà tout compris.

Quant à la plume, ai-je besoin de préciser que l’auteure écrit très bien? Pour que j’ai pu dévorer La Chronique des Joyaux, tome 1 : Le crépuscule violet de Mélanie Dufresne, il fallait davantage qu’une intrigue intéressante, qui rappelons-le, est une romance, bla bla bla, remonter plus haut, je ne vais pas répéter. L’écriture avait un petit quelque chose d’addictif qui m’a retenue captive.

En résumé, les goûts sont ainsi faits. D’un point de vue purement logique, il est difficile d’expliquer pourquoi j’ai pu aimer une histoire somme toute prévisible, en dépit de son contexte original. Ma seule réponse est que La Chronique des Joyaux, tome 1 : Le crépuscule violet de Mélanie Dufresne est l’un de ses petits plaisirs coupables que l’on savoure, sans se préoccuper de ce genre de question. Ce fut une belle découverte. À vous de vous laisser tenter!


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