De nouveau, je vous reviens avec un service presse que j’ai été invitée à découvrir sur le site de Simplement. Je remercie d’ailleurs l’auteur de sa confiance. Cette fois-ci, ma lecture s’est faite sur la mélodie de notes magiques. Curieux? Eh bien, ce qui suit sur le livre Animae Symphonia de Nicolas Bonin devrait vous aider à comprendre!
Synopsis :
Au lycée de Montgimel, la musique est prise très au sérieux! Stéphane Bardos en sait quelque chose, lui qui rêverait de créer un groupe de rock alternatif avec son ami Jean. Quoique, il serait même prêt à jouer du Francis Cabrel, si cela pouvait lui valoir l’attention de la belle Yseult. Toutefois, après qu’il eut trouvé un étrange instrument de musique, à la suite d’un concert, et qu’il se fut retrouvé dans une forêt encore plus étrange, ses priorités vont changer. Des animaux envahissent le lycée la nuit. Ses amis sont en danger. Et il est peut-être le seul à pouvoir les sauver.
Mon avis
Avant de commencer, je me dois de faire deux précisions. D’un, je suis québécoise (ne me traitez de canadienne qu’à vos risques et périls). De deux, ma culture musicale fait pitié. Je suis celle qui va chanter une chanson, parce qu’elle l’a entendue, sans savoir de qui elle est et encore moins son titre. Ces deux points sont importants à souligner, parce que lorsqu’un auteur ancre son histoire dans la réalité et que le lecteur n’a pas les points de repère nécessaires pour bien s’y identifier, cela peut fausser son opinion.
Dans Animae Symphonia de Nicolas Bonin, le récit se passe essentiellement au lycée de Montgimel. Dans cet établissement, la musique est prépondérante. Ils organisent des concerts à la moindre occasion. Des groupes se font une compétition acharnée pour y participer et… Et ça constitue surtout le contexte de l’histoire. Ça a très peu à voir avec l’intrigue. Ce qui est un peu déconcertant quand on songe au thème abordé. Certes, les concerts servent parfois de prétexte, mais ça aurait pu être ça ou autre chose… Cela dit, tout cela fait ressortir la passion qu’à l’auteur pour la musique. Sachant cela, à bien y penser, il n’a pas dû aller chercher son inspiration très, très loin. C’est vrai qu’il y a une forme de magie dans la musique. Un air peut nous inspirer, nous rendre joyeux, triste, nostalgique. Il peut nous donner l’énergie pour affronter une nouvelle journée, nous consoler ou nous rappeler de bons ou de mauvais souvenirs. Alors, pour lui permettre de rendre invisible, de casser des fenêtres ou d’ouvrir des portails magiques, il n’y a qu’un pas… que la littérature permet facilement. En utilisant la musique, Nicolas Bonin a trouvé une manière originale et amusante de réinventer la magie.
Le livre se concentre sur le personnage principal, Stéphane Bardos. Fils du concierge, vivant dans une dépendance du lycée, il considère l’établissement comme sa maison. C’est un garçon un peu idiot et malin. Maladroit et talentueux. Courageux et lâche à ses heures. Bref, si on mettait ses grandes réussites et ses bévues sur les plateaux d’une balance, ils s’équilibreraient assez pour en faire quelqu’un de banal. Particulier pour le héros, avec un grand H, de l’histoire. Par moments, il pouvait être vraiment attachant, à d’autres laisser indifférent. En d’autres termes, on pourrait peut-être le décrire comme le parfait ado paumé qui ne sait plus toujours où il en est, mais qui fait son possible pour s’en sortir. Vu comme ça, avec ses qualités et ses défauts, on pourrait seulement dire qu’il est très réaliste.
Nicolas Bonin a une plume très agréable à lire. Il a choisi de diviser Animae Symphonia en de très nombreux petits chapitres. Ce qui a de bons et de mauvais côtés. D’une part, ça donne l’illusion d’un rythme plus soutenu, même quand il ne l’est pas vraiment. Par contre, ça me donnait aussi l’impression à l’occasion de manquer certaines choses, que le chapitre aurait pu être plus approfondi, alors que je n’aurais su dire en quoi, que je n’avais pas le temps de bien m’imprégner. Ou alors, la faute en revient aux titres des chansons qui leur étaient associées. Si elles leur donnaient un sens, et que vous vous rappelez ce que j’ai dit plus tôt, alors oui, je suis vraiment passé à côté de quelque chose. Ceci dit, avouons-le, cette division était aussi plutôt traite! J’arrivais sur un chapitre en me disant : bah, il n’y en a que pour 2 minutes, je le lis et j’arrêterai après. Mais le suivant est aussi comme ça et je me rends soudain compte que ¾ d’heure sont passées!
En conclusion, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire au début. Tout simplement parce que je n’ai pas fait ma scolarité dans le bon pays, ce n’était pas la faute du livre en soi. Quand cette vie lycéenne, qui ne m’évoquait rien, a davantage laissé la place à l’intrigue et sa magie, je me suis bien amusée. Animae Symphonia de Nicolas Bonin est un bon livre qui devrait beaucoup plaire à des jeunes passionnés de musique. Si vous en connaissez, offrez-leur ce roman pour Noël!
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