À propos de l’auteure

Personne ne se réveille un bon matin en se disant, tiens… si aujourd’hui j’écrivais des livres de fantasy? Même si parfois, la prise de décision y ressemble. Comment en suis-je venue à écrire la saga du cœur de l’Oealys? Je vous raconte mon histoire.

J’ai toujours été passionnée de lecture. J’ai commencé en pillant la bibliothèque de ma mère, avec ou sans son accord. La première fois où j’ai lu la série d’Angélique d’Anne et Serge Golon, elle ne me l’aurait pas permis. Il y eut toutefois un effet inattendu à cette lecture. Je finis par me demander ce qui dans le récit était vrai et qu’est-ce qui était romancé. C’est ainsi que j’ai commencé à étudier la France de Louis XIV. Vous imaginez l’adolescente de 15 ans, casant dans son sac pour aller en cours, une grosse biographie bien aride qu’elle lit dans ses loisirs? Évidemment, je ne lisais pas que ça. Ce fut aussi ma période Stephen King. Ces lectures influencèrent les prémices du cœur de l’Oealys. J’avais 16 ans, assis en classe en attendant le début des cours, je me demandai à quoi ressemblerait un livre si moi je l’écrivais. Le résultat fut une histoire d’horreur, se passant dans la France de Louis XIV, mais où les origines de Catherine, avec la mésalliance de ses parents, la fuite de sa mère, etc… était similaire. À 19 ans, j’essayai plus sérieusement d’écrire l’histoire. Je m’installai devant ma machine à écrire et commençai la rédaction. Après le 3 ou 4e chapitre, je frappai un mur et laissai tomber.

Ma période livres d’horreur se termina peu après la sortie du film : « Entretien avec un vampire ». J’ai une petite manie, si un film tiré d’un livre m’a plu… je vais lire le livre! À une exception près, ils sont toujours meilleurs. Je fis ainsi connaissance avec Anne Rice. Cette auteure m’a marquée. Avec elle, j’ai compris à quel point la vision de l’auteur influence l’histoire. C’est lui qui nous entraîne dans son imaginaire et peut nous faire découvrir de la beauté dans les endroits les plus improbables ou extrait de la laideur dans une vision paradisiaque. Je ne l’oubliai jamais.

Armée de ma carte de bibliothèque, je dévalisai ensuite le rayon des livres de Science-Fiction et finis par débouler dans celui de Fantasy. Encore aujourd’hui, ce dernier genre est mon préféré. J’aime particulièrement m’évader dans mes lectures. Là, tout peut devenir possible. Il suffit d’un peu d’imagination, de justification et de cohérence. Tout naturellement, quand je ressortis mon projet, il s’orienta dans cette direction.

La vie ne se déroule pas toujours comme on l’aurait espéré. Après bien des épreuves, un jour, j’ai décidé d’arrêter de faire la liste de tout ce que je ne pouvais pas faire et de me concentrer sur ce quoi j’étais capable. Au printemps 2010, je prenais une tablette et un stylo et je commençai à créer un nouveau monde, je me mis en quête de créer mon premier livre de fantasy. J’avais eu amplement le temps de réfléchir à la raison de mon premier échec. Je connaissais l’histoire de Louis XIV, certes, mais les livres parlent de la noblesse, pas des paysans et je n’ai jamais mis les pieds en France. Y faire évoluer mes personnages s’avérait difficile et les erreurs étaient inévitables. Je connaissais les grandes lignes de mon histoire et avais naïvement cru qu’il me suffisait de m’asseoir et d’écrire. Cette fois serait différente. Après avoir rédigé les historiques du monde et des principaux personnages et les événements se déroulant justes avant le début du livre, je me fis un plan, chapitre par chapitre. Le résultat de tous mes efforts fut la prophétie, le premier tome de la saga: Le cœur de l’Oealys. S’auto-publier n’est pas simple, c’est une véritable expérience.

Voilà… Je vous invite dans mon univers et espère qu’il vous plaira.

Lily Chagnon

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