On pourrait croire qu’avec le confinement j’aurais plus de temps pour lire, eh bien non. Il y a d’autres petites choses qui accaparent mon attention. Alors, faisant suite à ce que je disais dans mon précédent article, je lis en priorité mes services presse, peu importe la date à laquelle ils sont dus, pour m’assurer de bien respecter mes engagements. Je viens d’ailleurs d’en terminer un autre, Les Gardiens des Anges, tome 1 : Les ailes perdues de Michèle Beck et, en remerciant l’auteure de sa confiance, je vous en parle!
Synopsis
Lily n’a jamais connu son père et voilà qu’à 17 ans, elle perd sa mère et est confiée à une tante qu’elle connaît à peine. Ce n’est pas qu’elle a en envie, mais c’est mieux que d’être seule. D’autant plus que depuis la mort de sa mère, il se produit des évènements étranges autour d’elle, et il y a ce garçon qu’elle a croisé au cimetière.
Matthew a tout oublié des dernières semaines, et ça inclut comment il a perdu ses ailes! Il sait ce qui devient un ange lorsqu’il lui arrive ce genre de choses! Il a besoin de réponses, de savoir comment il pourrait échapper à un funeste destin. Mais avant tout, il doit protéger cette fille rencontrée au cimetière… Car Lily est une potentielle, une de ces humains dotés de pouvoir que les anges et les démons s’arrachent pour les enrôler dans leur guerre. Propulsée dans ce conflit millénaire, peuplé d’êtres surnaturels, elle va devoir apprendre à survivre et à protéger ceux qu’elle aime.
Mon avis
La première chose que j’ai notée dans Les Gardiens des Anges, tome 1 : Les ailes perdues de Michèle Beck, c’est que la narration est faite au présent. C’est quelque chose que je n’aime pas trop en général. Je trouve cela perturbant et moins agréable à lire. Cette fois-ci ne fait pas exception. Cela dit, c’est un choix de l’auteure, je le respecte et je n’allais certainement pas m’arrêter à cela. J’ai donc poursuivi ma lecture, qui me réservait bien des surprises.
La dichotomie entre le bien et le mal, la lutte entre les anges et les démons, on ne se le cachera pas, c’est du déjà-vu. Quand on lit un livre sur ce thème, on ne s’attend pas à de l’inédit, mais plutôt à découvrir comment aura été cuisiné et avec quelle sauce aura été servi ce plat réchauffé pour le rendre attrayant. Si les postulats de départ semblent être un peu clichés, c’est d’autant plus vrai. Dans ce cas-ci… c’est une illusion. Une illusion dans laquelle je suis tombée à quelques reprises avant de ne plus rien tenter d’anticiper. Matthew cherche des réponses, il va voir une femme qui pour les lui fournir prépare tout un rituel incluant une bassine et une bouteille. Dans ma tête, je vois à l’avance un remake d’une scène du film Constantine. Et j’étais complètement à côté de la plaque! Ce n’est qu’un exemple parmi bien d’autres. De nombreuses fois, avec ce qui m’était décrit, ce qu’il allait advenir me paraissaient prévisibles, et ce n’était jamais ce à quoi je m’étais attendu.
Les personnages sont sur le même schéma. Au premier regard, ils avaient l’air un tantinet stéréotypé, mais ils ne l’étaient pas tant. Bien pensés et conçus, tout en respectant leur rôle prédéterminé, ils sont complexes, riches et attachants. Lily est forte et courageuse, tout en ayant la fragilité d’une adolescente de 17 ans. Matthew a un côté très humain compensant celui angélique, dénotant son anormalité. Luc a la personnalité à laquelle on s’attendrait d’un chasseur qui a servi les démons, et en même temps, on découvre quelqu’un de bien, qui a du cœur. Et ce n’est que ce que j’ai découvert d’eux jusqu’à présent. Je sens qu’ils me réservent encore bien des surprises.
En ce qui concerne la plume de l’auteure, bon je l’ai dit… La narration au présent, j’aime moins. Mais cela dit, elle a une écriture fluide, agréable à lire, et suffisamment addictive pour compenser ce petit inconvénient.
En résumé, Les Gardiens des Anges, tome 1 : Les ailes perdues de Michèle Beck est un petit bijou qui s’ignore. Il y a bien quelques petits bémols de-ci de-là, mais c’est rare les livres dont l’intrigue semblait toute tracée et qui ne cessent de nous surprendre page après page. Celui-ci a si bien relevé ce défi que je suis intriguée de découvrir la suite, et que je n’ose l’anticiper. Une lecture que je recommande.
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