Pour le meilleur ou pire, pour le meilleur diront tous ceux qui en ont bien assez de cette année, 2020 achève! Ça aura été une année où je n’aurai pas lu autant que je l’aurais souhaité, mais à bien y regarder, ce n’était pas trop mal non plus. Écrirais-je ou n’écrirais-je pas d’autres articles avant la venue de 2021? Pour l’instant, je n’en sais rien. Ma seule certitude est que Sargania, le cycle des Acmènes, seconde partie de Florent Bainier était la dernière lecture à laquelle je m’étais engagée pour le mois de décembre. Avant de découvrir où me portera le prochain livre, en remerciant de nouveau l’auteur de sa confiance, voyons déjà de quoi parlait celui-ci!
Synopsis
Arcan se souvient de tout. Il se souvient de qui il avait été, de ce qu’on lui a volé. Couronné à Namathée et également devenu le roi des sarthes après avoir remporté la guerre, il est maintenant prêt à prendre la tête de ses armées pour aller revendiquer ce qui lui appartient, le trône de Sargania. Mais de l’autre côté des Montagnes Blanches la situation n’est pas telle qu’il s’y attendait. Le pays est envahi. La guerre fait rage. Sa ville natale et sa sœur sont menacées.
Du côté de Namathée, Galnor continue de lui empoisonner l’esprit et de manigancer pour s’emparer du pouvoir. Arcan arrivera-t-il à surmonter tous les obstacles pour vaincre cette fois-ci?
Mon avis
Je ne suis pas cruelle. J’ai conscience de tout ce que l’écriture d’un livre impliquer pour un auteur et de l’impact que peut avoir une critique sur lui. Je préfère de loin relever les points positifs (et dans Sargania, le cycle des Acmènes, seconde partie de Florent Bainier, il y en a, soyez en certains, je vais y revenir!) que d’expliciter les négatifs. Dans ce cas-ci, je n’ai même pas le cœur de lister ces derniers. Dans l’ensemble, c’est similaire à ce que j’en ai dit pour la première partie et pourrait se résumer ainsi : quand on montre, il n’est pas utile de dire et encore moins d’expliquer et de répéter.
À vrai dire, ce tome, pour ne pas dire cette duologie, me laisse un sentiment d’inachevé et c’est tellement dommage! Ça, je me dois d’en parler, parce que ça me reste en travers de la gorge. Je suis à peu près certaine que si l’auteur prenait un peu de recul, passait à autre chose et revenait retravailler son texte, il verrait de lui-même tous les problèmes et pourrait en faire un petit chef-d’œuvre. C’est un diamant brut qui aurait besoin d’un peu d’attention et d’amour.
Qu’est-ce qui me donne cette conviction? Même si l’intrigue est plutôt classique, elle est bien conçue. Elle évolue dans un univers qui est riche, cohérent. Les multiples factions ont chacune leur identité, leur motivation et leur raison d’être. Leurs interactions suivent une certaine logique. Certes, il y a de la recherche derrière, mais ce n’est pas tout. D’aussi bonnes bases ne sont pas le fruit du hasard. Cette histoire a un réel potentiel qui a été brouillé par des broutilles qui se corrigent avec un peu travail. Je l’ai dit et je le répète, c’est dommage! En soi, c’est un compliment. Je n’en ferais pas un tel plat, si je n’avais pas entrevu à travers tout ce qui devrait être corrigé la merveille qu’il pourrait être et ce mérite en revient à l’auteur.
Pour ce qui est des personnages, encore une fois, il n’y a pas de grande différence entre Sargania, le cycle des Acmènes, seconde partie de Florent Bainier et la première partie. Galnor, entre autres, qui flirtait avec le stéréotype du méchant sans y tomber carrément, manque toujours d’un peu de profondeur ou de subtilité. Arcan et Forourgh, eux, se complexifient un peu. Dans l’ensemble, les personnages sont bien pensés, avec leurs bons et leurs mauvais côtés, certains étant plus attachants que d’autres, ce qui en soi est assez naturel.
En dépit de ce que j’ai pu relever plus tôt, la plume de Florent Bainier est toujours aussi agréable à lire. Ce qui relève d’un talent certain et laisse à promettre de futurs livres mémorables. Après tout, on apprend à écrire en écrivant. Qui sait jusqu’où il pourra nous mener?!
En résumé, mélangeant les civilisations anciennes, la mythologie et la spiritualité, Sargania, le cycle des Acmènes, seconde partie de Florent Bainier apporte une agréable fin au récit débuté avec Namathée et nous laisse espéré de grandes choses à l’avenir de la part de cet auteur.
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