Quand, en lisant un livre, on a l’impression qu’il est cassé parce qu’il n’est pas rétroéclairé. Quand on essaie de tourner les pages en tapant dessus. Quand on tente d’obtenir la définition d’un mot en gardant le doigt appuyé sur lui. Ou pire, quand on n’arrête pas de chercher l’heure en haut de la page. Est-ce les signes qu’on a passé trop temps sur un Kindle, ou une liseuse en général? Je le reconnais, j’ai singulièrement perdu l’habitude des livres en papier. Pour moi, le format numérique est tellement plus pratique et économique. Il m’arrive toutefois de faire une exception. Comme cette fois-ci, où les livres du cycle Les Aventuriers de la mer de Robin Hobb m’ont été offerts. Un cadeau, ça ne refuse pas. Petite anecdote amusante, je les ai, en version papier donc, sous le format des trois intégrales paru sous le titre L’Arche des Ombres. Ce qui correspond à la trilogie originale. C’est à se demander pourquoi ils ont pris la peine de les diviser à l’intérieur pour qu’on y retrouve les 9 titres de la version française… Enfin… Je ne comprendrai jamais, mais je peux vous parler de ce second cycle de la grande saga! Continuer la lecture de « Les Aventuriers de la mer »
Mois : octobre 2018
Le premier cycle de L’Assassin royal
Je vais commencer cet article par un petit coup de gueule. La saviez-vous? Robin Hobb a une certaine prédilection pour les trilogies. 4 des 5 cycles de son immense saga, incluant celui dont je vous parle aujourd’hui, en sont. Ça ne parait pas beaucoup. Lors de la traduction, l’éditeur a pris les 6 tomes des deux premiers cycles parlant de FitzChevalerie, il les a séparés en 13 volumes réunis sous le titre de L’Assassin royal, puis il en fait 4 intégrales intitulées la Citadelle des ombres. Compliqué? Embêtant surtout! Moi qui n’arrive pas à débuter une série sans en lire tous les livres, que devrais-je dire quand j’en commence un et qu’il en manque la moitié voire les deux tiers! Ce n’est pas plaisant, mais quand tu les as tous, c’est tolérable et ça ne mériterait pas que je m’épanche ainsi. Ce qui m’énerve vraiment, c’est la décision qui a sous-tendu cette division arbitraire. De nombreuses raisons pourraient être évoquées, mais l’une me semble plus évidente que les autres. En version numérique, l’ensemble de la première trilogie en version originale coûte 3$ de plus qu’un seul et unique tome en version française. Sachant qu’à l’exception du tome 1, ce ne sont même pas des livres entiers, je trouve que l’éditeur se moque franchement de nous. En vérité, c’est tellement de l’arnaque que si je m’étais rendu compte de cela à l’époque où je les ai achetés, j’aurais protesté en gardant mon argent. Cela étant, ce qui est fait est fait et je ne suis pas ici pour critiquer la politique des maisons d’éditions, mais pour donner mon avis sur mes lectures. Alors, qu’en est-il de ce premier cycle de L’Assassin royal de Robin Hobb? Continuer la lecture de « Le premier cycle de L’Assassin royal »
Extrait du chapitre 19 du tome 2 du cœur de l’Oealys
Vacances, visites, contretemps divers et variés, je commençais à croire que je ne viendrais jamais à bout du chapitre 19! Ce n’est pourtant pas faute de m’y être efforcée. C’est fou le nombre de corrections que j’ai dû faire parce que je m’étais obstinée à tenter d’écrire alors que je n’étais pas bien. Mais enfin, je l’ai terminé!
Ceci dit, outre la difficulté que j’ai eu à l’écrire pour des raisons indépendantes de ma volonté, ce chapitre a une autre particularité. C’est le dernier dont je vous donne un extrait. Pourquoi? Parce qu’il y a 25 chapitres de prévus dans le tome 2 du cœur de l’Oealys et que je ne vais pas tout vous dévoiler, si?
Ne vous inquiétez pas, pour ceux qui l’attendent si ardemment, je continuerai tout de même à donner des nouvelles de l’avancée de cette suite.
Extrait du chapitre 19 du tome 2 du cœur de l’Oealys
Deux jours plus tard, j’étais assise à mon bureau à contempler une énigme entremêlée de susceptibilités et d’affectivités. À qui devais-je donner gain de cause? Au père dont l’unique but dans la vie était de léguer son savoir à son fils ou au fils qui préférait emprunter une autre voie? À la mère agenouillée devant moi me suppliant de ne pas gâcher la vie de sa fille ou à la fille rêvant d’apprendre un métier? Si j’accordais ceci à celui-ci, celui-là protesterait, à moins d’obtenir l’équivalent. Pour chaque jeune fille se détournant des devoirs usuels à son sexe, la virulence d’un groupe de femmes augmentait. Je cautionnais un scandale! Je me pris la tête entre les mains.
Ma mère entra discrètement. Elle posa un plateau près de moi et pointa un nom sur la liste. Continuer la lecture de « Extrait du chapitre 19 du tome 2 du cœur de l’Oealys »