Ce n’est pas nouveau. Quand je veux lire la suite d’une série, je dois la recommencer depuis le début. Petite lubie personnelle! Si je ne le fais pas, je sais que je ne l’apprécierai pas. Pour aimer un livre, j’ai besoin de m’immerger dans l’histoire. La prendre en cours de route, sans avoir les détails en tête, ça ne le fait pas. Donc, avant de lire le Codex Aléra, tome 6 : La Furie du Premier Duc, j’ai bien sûr relu l’ensemble du Codex Aléra de Jim Butcher. Il n’empêche, ma dernière chronique remonte à il y a 23 jours. C’est long pour lire seulement 6 livres! La raison en est très simple… J’étais occupée ailleurs! J’ai terminé la rédaction du second tome du cœur de l’Oealys. Eh oui! Enfin! J’ai commencé la phase de révision et de correction. Dès que la première étape sera terminée, je pourrai mieux évaluer le temps qu’il me faudra pour tout finir et je donnerai une date de sortie. Une chose est certaine, ce sera en 2019. En attendant, voyons voir comment se conclu le Codex Aléra!
Synopsis tome 6 : La Furie du Premier Duc
Alors que Tavi était en Canea, tout ne s’est pas si bien passé en Aléra. Le pays a été envahi par les vordes, son grand-père est mort et le Haut Duc d’Aquitaine c’est plus ou moins emparé du pouvoir. Mais Tavi est de retour avec des renforts. Il est prêt à livrer bataille pour défendre l’Aléra. Pour cela, il aura besoin de toute son intelligence, de sa ruse et de ses furies. Et encore… S’il savait que même la menace de la fin du monde ne réussit pas à empêcher certains de comploter…
Mon avis
Je vais commencer par un point négatif, peut-être parce que la perfection n’existe pas en ce monde. À la fin du tome 5, sachant Tavi sur le retour, j’attendais avec impatience sa confrontation avec celui qui par adoption devient son frère cadet, bien qu’étant de 30 ans son aîné, Aquitainus. J’avais hâte de le voir affirmer son autorité et réussir à réunir les diverses factions d’Aléra comme il avait réussi à forger des alliances avec les marats et les canims. Je pouvais bien attendre, ça n’arrive jamais. Le problème, c’est, qu’à cause de ça, au lieu de me plonger dans l’histoire, je n’arrivais pas à m’empêcher de feuilleter pour aller voir plus loin afin de trouver quand se ferait enfin la jonction des armées et ça m’a un peu gâché le plaisir. Cela dit, peut-on vraiment parler d’un point négatif? En vérité, le problème ne vient pas du livre, il vient de moi qui m’étais fait des attentes au lieu de garder l’esprit ouvert et de découvrir.
Si ce n’est de ça, il faut bien le reconnaître, le Codex Aléra, tome 6 : La Furie du Premier Duc est juste excellent. Jim Butcher y décrit avec talent et dérision la capacité de certains à ne penser qu’à leurs intérêts personnels et leurs ambitions, même en plein cœur de la tourmente, même si pour cela ils doivent s’aveugler et mener le monde à sa ruine. Ceux-là mêmes qui arrivent à reprocher au comte de Calderon d’avoir fortifié sa vallée sans autorisation, alors que s’il ne l’avait pas fait, ils seraient tous morts. C’est malheureusement un reflet assez réaliste de notre société. Le profit passe trop souvent avant le bien commun. Par contre, on n’y voit ses mêmes évènements tragiques révéler le meilleur de certains autres, créer des héros. Comme quoi, tout n’est pas perdu.
Évidemment, dans ce tome, les combats sont omniprésents. Ce n’est pas très étonnant, c’est le grand final, la dernière grande guerre. Je pourrais dire que le rythme est soutenu et qu’entre les batailles, les intrigues et la relation entre Tavi et Kitaï on n’a pas le temps de reprendre notre souffle, mais malheureusement, relire plus haut, j’attendais toujours autre chose. Tant pis pour moi. Toutefois, comme pour le reste de la série, c’est très bien écrit et la présence des furies apporte une touche d’originalité qui évite de répéter encore et encore les mêmes scènes.
Pour conclure, ce dernier tome est à la hauteur de la série et nous apporte une fin grandiose.
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