Ces derniers jours, le Québec a battu des records de froid. Une épaisse couverture neigeuse recouvre le paysage, et paradoxalement, je me prépare à faire une récolte de petits pois, mais c’est une autre histoire. Tout cela pour dire que c’est le temps idéal pour s’emmitoufler avec une boisson chaude et se plonger dans un bon livre. Ma dernière lecture conviendrait-elle? En service presse, je viens de lire Elzéa, tome 1 : L’anneau sigillaire de M. Seimila et en remerciant l’auteure de sa confiance, je vous en parle.
Synopsis
La mythique cité d’Elzéa est le foyer de diverses races surnaturelles, dont les vampires. Dans le clan des obscurs, le jeune Lilian s’apprête à faire sa transition, un moment très délicat où il peut être pris par sa soif de sang. Lorsqu’il disparait et qu’un carnage est découvert, le pire est à craindre. S’il en est bien l’auteur, comme tout le porte à croire, il n’y a plus qu’une issue pour lui. Il faut le tuer. La chasse est lancée. Cependant, lors de la recherche, une menace bien pire est découverte. Et si tout cela n’était qu’un coup monté?
Mon avis
Sur Simplement.pro, dans le texte accompagnant le 4e de couverture, l’auteure nous présente ce livre comme son choucou. Je dois dire que je comprends pourquoi. Elzéa, tome 1 : L’anneau sigillaire de M. Seimila n’est pas une grande œuvre littéraire, ce n’est pas non plus un chef-d’œuvre et ça n’a pas été un coup de cœur. À côté d’un chat de concours au pedigree impeccable, il aurait été ce chaton de race indéterminée, avec la queue légèrement trop courte, une tache étrange sur le museau et de grands yeux dignes de manga qu’on ne peut regarder sans se dire : il est vraiment trop mignon! Plutôt imagé comme description, mais ça représente assez bien mon ressenti.
Elzéa, tome 1 : L’anneau sigillaire de M. Seimila n’est pas parfait. Après mon entrée en matière, je crois que vous auriez été surpris si j’avais dit le contraire. Si je ne m’abuse, c’est le premier livre de cette auteure et il cumule plusieurs des faiblesses typiques. Mais, il n’en reste pas moins qu’il a un petit côté addictif. On ressent à travers les lignes le plaisir que M. Seimila a eu d’écrire et de nous partager cette histoire, son affection pour son univers et ses personnages. Un livre, ce n’est pas que des mots. Il y a une grande part d’émotions. Celles que l’auteure a mises dans son récit, cette part d’elle-même qu’elle nous a offert, nous touchent et ne peuvent que nous faire oublier les petits défauts insignifiants. Du moins, ce fut mon cas.
D’un point de vue plus prosaïque, Elzéa, tome 1 : L’anneau sigillaire de M. Seimila est une histoire simple. L’intrigue, quoique bien conçu, n’a rien de très complexe. Ce qui en soit n’est pas plus mal. Rappelons-nous qu’il s’agit d’un premier livre. Quel aurait été l’intérêt de se tirer une balle dans le pied avec un projet étoffé au-delà de ses capacités présentes. Avec de l’expérience, je ne doute pas qu’elle puisse y arriver, si elle en a envie. Pour l’heure, c’est surtout bien fait et c’est le plus important.
Ces personnages sont drôles, touchants et attachants. Si je voulais faire un léger reproche, ce serait que la race n’influence pas énormément leur caractère. Juste en dessous d’une très mince couche de vernis, ils sont tous assez accessibles et humains. Cela dit, des vampires et des métamorphes, on en retrouve tellement de versions dans la littérature. Pourquoi eux ne seraient pas comme cela?!
En résumé, Elzéa, tome 1 : L’anneau sigillaire de M. Seimila est une histoire légère et amusante, addictive et attachante. Une petite perle qu’on prend plaisir à savourer l’espace d’un instant. Ce n’est pas le livre qui vous marquera à jamais ou vous fera faire de l’insomnie, mais il vaut vraiment la peine d’être découvert. Laissez-vous tenter!
Laisser un commentaire